Tu n’as pas « trop d’émotions »…

Tu crois que tes émotions sont “trop”.
Trop fortes. Trop violentes. Trop rapides.
Trop présentes. Trop envahissantes.

Tu crois que tu devrais “garder le contrôle”.
Que tu devrais “prendre sur toi”.
Que tu devrais “être plus calme, plus posée”.

Mais pourtant…
Les émotions ne sont jamais “trop”.
Elles sont justes — pour l’histoire qu’elles portent.


L’émotion n’est pas un défaut du mental

C’est un signal du corps.

Une émotion, c’est :

  • un mouvement interne
  • un message neurophysiologique
  • une réaction de survie
  • un besoin qui cherche son chemin

Ce n’est pas une faiblesse.
C’est une intelligence archaïque.


Tu crois que tu es “submergée”…

Mais ton corps, lui, croit qu’il te sauve.

Quand tu pleures « trop vite »,
Quand tu te mets en colère “pour rien”,
Quand tu figes, fermes, te coupes…

Ce n’est pas du chaos.
C’est un système nerveux qui agit avant le mental.

Pour protéger.
Toujours.


Le problème n’est pas l’émotion

Le problème, c’est l’absence d’espace pour la sentir.

On t’a appris à :

  • te contenir
  • te calmer
  • “garder la face”
  • ne pas déranger
  • “prendre sur toi”

Mais pas à sentir.
Pas à accueillir.
Pas à relâcher.

Les émotions ne blessent pas.
Ce qui blesse, c’est de les retenir.


Ce que fait la sophrologie

Elle apprend au corps à traverser l’émotion :

  • sans la bloquer
  • sans la subir
  • sans se dissocier

Par le souffle, le mouvement, la sensation :

le corps recrée un passage, lent, vivant, respirable.

Et il se souvient qu’il peut ressentir…
sans exploser,
sans s’effondrer,
sans se perdre.


Et la visio, là-dedans ?

Elle change tout.
Parce qu’émotion = vulnérabilité.
Et vulnérabilité = besoin de sécurité.

En visio :

  • tu es chez toi
  • tu peux pleurer sans te retenir
  • tu peux t’allonger si besoin
  • tu peux mettre une couverture
  • tu peux t’accorder un temps de pause

Tu restes dans ton espace régulateur.
Ton système nerveux adore ça.

Il se sent moins observé.
Moins évalué.
Et l’émotion circule — enfin.


Tu n’as jamais été “trop sensible”

Tu as été émouvante dans un monde qui ne savait pas contenir l’émotion.

Et aujourd’hui, tu peux réapprendre :

  • à sentir
  • à accueillir
  • à laisser traverser

Sans te perdre.
Sans te juger.
Sans te couper de toi-même.

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