Entre deux séances : Ce moment où quelque chose se dépose
Il y a toujours ce moment, juste après une séance.
Un moment silencieux, presque suspendu.
Quelque chose s’apaise, se défait, se remet en mouvement.
Tu ne peux pas toujours l’expliquer, mais tu le sens.
Ce n’est pas encore intégré.
Ce n’est pas vraiment figé.
C’est comme si l’intérieur tournait un peu plus lentement —
et que le corps, lui, savait où aller.
L’entre-deux, c’est là que ça travaille
On croit souvent que le changement se fait en séance.
Mais l’essentiel… se passe entre deux.
Dans les petits gestes du quotidien.
Dans le corps qui respire autrement.
Dans la fatigue qui revient.
Dans les larmes qui coulent sans histoire à raconter.
Une séance ouvre une porte.
Mais c’est toi, ensuite, qui marches dedans.
Quand tu crois que rien ne change
Tu peux te dire :
« Je ne ressens rien de spécial. »
« Je ne sais pas si ça avance. »
« Je ne comprends pas encore. »
Et pourtant…
- Tu dors un peu différemment.
- Tu parles avec plus de douceur.
- Tu t’arrêtes une seconde avant de répondre.
- Tu sens que ton corps se défend moins fort.
Tout ça compte.
Tout ça est un mouvement subtil vers toi.
Et si l’intensité retombe, c’est normal
Parfois, après une séance, tu te sens clair. Apaisé. Ouvert.
Puis le lendemain… tout redevient flou.
Ce n’est pas un retour en arrière.
C’est ton système nerveux qui s’ajuste.
Qui teste. Qui réapprend.
Tu es en train d’intégrer. Même si tu ne le vois pas.
En visio aussi, l’entre-deux est puissant
Parce que tu n’as pas à « revenir au monde » trop vite.
Tu n’as pas à reprendre la route, affronter le métro, porter un masque social.
Tu restes dans ton espace.
Tu peux t’allonger. Écrire. Respirer. Pleurer si c’est là.
Ton corps garde le droit d’être comme il est.
La visio permet ça :
une continuité, une intimité avec toi, une intégration plus douce.
Entre deux séances, tu n’es pas seul(e)
Tu marches, tu respires, tu te déplaces dans ta vie…
accompagné(e) par quelque chose d’invisible mais bien vivant :
ton processus de transformation.
Ce que tu as réveillé en séance continue d’exister.
De bouger.
De veiller.
Tu n’as rien à forcer.
Juste à sentir.
Et à laisser vivre.